Le tueur en série français
Création graphique, Exécution graphique, Recherche universitaire, Suivi éditorial- De Sarah Ponzo
- Université de Limoges
- Mai 2014
326 pages – 19,5x25,5 cm – dos carré collé – pelliculage mat
Travaux de recherche de fin d’études au sein du Master Création Contemporaine et Industries Culturelles (2012-2014).
Édité en 7 exemplaires.
Le fait divers criminel acquiert une place toujours plus importante au sein du paysage audiovisuel français. S’il était le gagne-pain des journalistes de la presse écrite d’antan, il devient peu à peu un véritable business pour les médias de la télévision. Notre société n’a de cesse de créer de nouvelles émissions avec pour mot d’ordre la reconstitution de faits divers criminels. Plus que les faits divers criminels, la télévision française, influencée par la culture américaine, met en scène de plus en plus la figure du tueur en série. On ne dénombre plus le nombre d’émissions, de séries, de films, de reportages où le criminel sériel entre en jeu. S’il symbolise le mal absolu au sein d’une société normée, il n’en demeure pas moins utile aux populations tout comme aux hautes sphères de la politique. De quelle manière le tueur en série est-il donné à voir aux Français dans les médias télévisés ? Existe-t-il des procédés télé-cinématographiques spécifiques pour les tueurs sériels ? La spectacularisation du crime de nos jours ne conditionne-t-elle pas notre manière de percevoir le criminel en série en tant que véritable personnage ? Au-delà de la réalité des crimes, l’assassin sériel n’est-il pas un mythe ? C’est par l’étude comparative de la représentation de l’affaire Guy Georges à travers deux supports médiatiques télévisés, le Journal Télévisé et Faites entrer l’accusé, que ce mémoire tentera de répondre à l’ensemble de ces questions.